François s’était, dès le choix de son nom, rangé du côté des déshérités. Et tout au long de son pontificat, le 266e pape, qui s’est éteint ce lundi 21 avril, a tenté par des prises de position et des déclarations parfois fracassantes, de faire bouger l’Église.
« Carriérisme », « fossilisation mentale », « vantardise », « dureté », « arrogance », « vanité », « faux quiétisme », « vie cachée, souvent dissolue ». Ce 22 décembre 2014, à quelques jours de la nativité, les membres de la curie romaine courbent l’échine sous l’avalanche. Debout, devant son pupitre, le pape François, qui a rendu son dernier soupir ce lundi 21 avril à l’âge de 88 ans, leur passe une sacrée avoinée. Élu un an avant pour remettre de l’ordre dans la maison, après le scandale de corruption qui l’avait éclaboussé et qui avait décidé son prédécesseur, Benoît XVI, à dégainer l’arme de la résignation, François, l’Argentin, fait passer le message qu’il ne pliera pas. C’est que la lune de miel a été courte pour ce petit-fils de migrants piémontais, choisi le 13 mars 2013, à la surprise générale, comme évêque de Rome. Un Sud-Américain…https://www.leparisien.fr/societe/religions/mort-du-pape-francois-a-lage-de-88-ans-21-04-2025-6YNI7GB4CJHVDJUQTLR6NFHSJU.php