L’accessoiriste de mode ivoirienne Juldith Gnago, basée en France, s’est rendue le vendredi 10 février 2023 à Blolequin. A la tête de son ONG ‘’Tradi Création’’, elle a fait des dons à l’ orphelinat-pouponnière ‘’Les anges de Fabio’’ de la ville.
C’est depuis la France où elle réside et mène ses activités que la créatrice d’accessoires Juldith Gnago a entendu parler de la pouponnière ‘’Les anges de Fabio’’ qui a d’énormes besoins. Sur le champ, l’accessoiriste ivoirienne a fait parler son cœur. Et au nom de son association ‘’Tradi Création’’, elle a décidé d’agir. Ça a été chose faite le vendredi 10 février 2023 où Juldith Gnago et son ONG sont arrivées à Blolequin à 16h45. Les bras chargés, la fondatrice de ‘’Tradi Création’’ et son équipe sont allées directement à l’orphelinat-pouponnière ‘’Les anges de Fabio’’. « Nous avons des vêtements, des chaussures, des jouets de lit pour nourrissons et enfants un peu plus grands, de l’huile, de la farine, du sucre, du riz et des livres. Nous avons été accueillis par les Sœurs religieuses du centre avec à leur tête, la responsable Sœur Pascaline », a dit Juldith Gnago.
Selon la visiteuse, l’établissement social comprend cinq bonnes Sœurs et cinq dames. « Parmi les pensionnaires du centre, il y avait un prématuré de sept mois dont la mère a perdu la vie. Il faut savoir que tous les enfants qui sont accueillis dans la pouponnière sont orphelins de mères où de pères, parfois accidentellement », révèle Mme Gnago. ‘’Les anges de Fabio’’ accueille 26 enfants âgés de 0 à 5 ans. Ils y sont généralement amenés par leurs papas qui n’arrivent pas à s’occuper d’eux après le décès de leurs mères.
A la base, le centre social a été créé pour accueillir les jeunes filles en difficultés. C’est après la crise postélectorale de 2010 à 2012 où il y a vraiment eu d’énormes atrocités dans la région qu’il a été transformé en orphelinat. Il a même élargi ses activités de sorte qu’aujourd’hui, il y a une maternelle qui accueille aussi les enfants de l’extérieur. Ce qui lui permet d’avoir un peu d’argent pour acheter des boites de lait pour les bébés. « Il faut savoir que les Sœurs n’ont plus d’aide. Car, le centre a été créé par des Italiens qui sont rentrés après la crise sanitaire. Les Sœurs ont un réel problème pour recevoir les aides car Blolequin est à 600 km d’Abidjan. Et ce n’est pas facile d’avoir des dons alors que ces enfants ont besoin de tout », alarme Juldith Gnago.