Le grand public découvrira, dans les prochains jours, le premier single de William Prégnon dit l’Enfant Béni.
Partager son vécu pour exhorter les hommes et les femmes à ne pas baisser les bras face à l’adversité. Telle est la principale motivation de L’Enfant Béni en offrant “Mon histoire” aux mélomanes le 1er octobre prochain. Cette galette musicale arrangée par Patché, est un véritable hymne à l’espoir. Une véritable leçon de vie pour toutes les personnes qui traversent des difficultés.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la vie n’a pas été tendre avec William Prégnon, devenu L’Enfant Béni pour les besoins du show-biz. Victime de la crise militaro-politique qui a secoué la Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011, il est devenu handicapé et orphelin. Seul et sans soutien, il se retrouve à la rue. Cependant, L’Enfant Béni trouve la force et le courage de résister aux vices de ce milieu. « Pendant la crise électorale de 2011, je vivais dans la commune d’Abobo. Un obus est tombé dans notre cour. Tuant mon père et ma mère. Je suis sorti handicapé de cette explosion. Les éclats d’obus ont perforé mon ventre et brisé ma main droite. Après les soins à l’hôpital, je me suis retrouvé sans endroit où dormir. Dans la rue, si tu n’as de boulot à faire pour subvenir à tes besoins, tu es obligé de voler et d’agresser les gens. Mais moi, je ne voulais pas faire cela. Bien des fois, des idées noires m’ont traversé l’esprit. Je me mettais sur le pont dans l’intention de me suicider. Mais, je me reprenais parce que je viens de loin et je sais que la route est encore longue. Je sais que tôt ou tard, je vais arriver », témoigne-t-il.
En outre, L’Enfant Béni s’est réjoui de la dynamique de réconciliation nationale et de consolidation du tissu social dans laquelle est engagée la Côte d’Ivoire. Il a félicité le président Alassane Ouattara et ses prédécesseurs Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié d’avoir accepté de se rencontrer dans l’intérêt de la nation. « Si nos papas s’entendent, nous serons heureux. Il y aura moins d’enfants handicapés. La guerre n’est pas une bonne chose. Je me mets à la disposition du ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale pour sensibiliser tous les Ivoiriens à la paix avec ”Mon histoire’’», a-t-il fait savoir.
L’Enfant Béni est entré en studio, grâce à la générosité de N’da Kouamé Lemissa. En accompagnant ce jeune en détresse, NKL Compagny affirme son caractère d’entreprise citoyenne et maintient la flamme de l’espoir allumée dans le cœur des jeunes.
Avec SerCom