Joueur légendaire, champion du monde, ballon d’Or, meilleur entraîneur… Les récompenses, ce n’est pas ce qui manque au palmarès de Zinédine Zidane. Mais derrière ce grand homme, se trouvent Véronique, Enzo, Luca, Théo et Elyaz, les piliers de sa vie.
Chouchou des Français et roi du ballon rond. Fils d’un couple algérien, Zinédine Zidane grandit à Marseille et s’amuse, comme beaucoup de garçons, à faire quelques passements de jambes. En 1987, âgé de 15 ans, le petit ‘’Zizou’’ est remarqué par le recruteur de l’AS Cannes, Jean Varraud. Soutenu par ses parents et hébergé par une famille d’accueil, il intègre le centre de formation cannois.
Deux ans plus tard, en 1989, il rencontre Véronique Fernandez dans un foyer de jeunes travailleurs à Cannes. Un coup de foudre immédiat qui se solde par un mariage le 28 mai 1994 à Bordeaux. «Quand je l’ai rencontrée, je me serais jeté du haut d’un immeuble. Pour elle, pour qu’elle m’aime… Oui je me serais jeté d’un immeuble», confie-t-il dans ‘’Zidane’’, livre biographique que lui consacre Frédéric Hermel. Pour lui, elle n’a pas peur de faire des sacrifices. Elle abandonne donc la danse et choisit de le suivre dans tous ses déplacements. De Cannes à Bordeaux, de Turin à Madrid.
Près d’un an après leur mariage, le 24 mars 1995, le couple accueille, à Bordeaux, son premier enfant, Enzo. Prénom symbolique pour Zidane qui rend hommage à Enzo Francescoli, son idole d’enfance. En 1998, quelques mois seulement après avoir accueilli son deuxième fils Luca, la carrière de Zinédine Zidane prend un tournant. Alors âgé de 26 ans, il est sacré champion du monde avec l’équipe de France. Un match de longue haleine contre le Brésil pendant lequel le Français inscrit les deux premiers buts. Son talent et son amour pour le football lui permettent de décrocher le Ballon d’Or la même année. Il est le dernier joueur français à ce jour et quatrième de l’histoire à recevoir le prestigieux prix.
Une famille soudée autour d’une passion commune En 2002 et 2005, le couple accueille respectivement Théo et Elyaz. Mais chez les Zidane, le football c’est une histoire de famille. Si Véronique n’a jamais réellement accroché avec ce sport, elle s’y est finalement accoutumée. «Le foot je n’aimais pas du tout ça, au grand dam de mon père qui essayait de nous y emmener tous les dimanches, mais ça ne marchait pas du tout (…). Mais Zinedine m’a appris à connaître les règles et maintenant ça m’intéresse. J’arrive à deviner ce qu’il va faire maintenant tellement je connais bien son jeu», confie-t-elle à… La suite ICI.