La grande finale de la première édition du concours karaoké “Je sais chanter” s’est tenue le vendredi 16 mai 2025 à l’Espace Tchiz d’Azito. Selon une note de presse parvenue à Soir info, à l’issue de performances denses et poignantes, le jury, confronté à un niveau relevé, a tranché. Fernando le Rossignol est arrivé en tête. Ses lots sont constitués d’un trophée, d’une somme de 300 000 Fcfa et la production d’une chanson élargie à la réalisation d’un clip. « J’y croyais parce que j’ai foi en Dieu. Grâce à Dieu et à Alain Djiz, mon rêve de carrière devient réalité », a déclaré, tout ému, le vainqueur. La 2e place est occupée par Lova. En plus de 150 000 Fcfa perçus comme numéraire, il bénéficie lui aussi d’une production musicale et de la conception d’une vidéo. « Ce soir, une carrière commence pour moi. Merci à ma famille, et à Alain Djiz, ce grand artiste au grand cœur », a salué Lova. Le podium est complété par le duo Drigo & Ramzy. Il a été récompensé par 75 000 Fcfa et une production musicale.
Avant d’arriver à la proclamation des résultats, les spectateurs ont eu droit à la seconde demi-finale, avec quatre candidats en lice. C’était notamment Lova, Esprit Betako, Fernando le Rossignol, et le duo Drigo & Ramzy. Chacun a d’abord interprété la chanson imposée ‘’Népka Ni Nèné’’ de Mula, étoile montante de la musique ivoirienne. Chaque candidat a ensuite chanté un titre de son choix. Enfin, à la grande finale, les artistes ont performé sur ‘’Gbaké’’ du parolier Alain Djiz avant d’interpréter une chanson de leur répertoire personnel. A côté de la compétition, la soirée a été ponctuée par des prestations d’artistes de renom tels que Bebeto Gnaga, Depaza, le chantre chrétien Djekou Cathy, mère de Lova et Trésor Koko. Et il y avait, bien sûr, Alain Djiz, qui a électrisé le public avec un titre salué par des ovations nourries. Parmi les personnalités présentes, il y avait Serges Sélé, sous-préfet de Grand Zattry, les opérateurs économiques Dani Parker et Guyguy le Grouilleur de Bologne. « C’est une idée géniale ! Aider les autres à entrer dans ce que nous faisons, c’est aussi notre combat. Je suis prêt à soutenir cette vision », a salué Guyguy le Grouilleur de Bologne. De son côté, Serges Sélé a déclaré : « Ce que fait Alain Djiz est remarquable. Je m’engage à l’aider à trouver des partenaires solides pour les prochaines éditions ».
Le concours de karaoké “Je sais chanter” est une initiative d’Alain Djiz Production. Il a mis en lumière de jeunes artistes porteurs d’un riche héritage musical tradi-moderne. Au-delà de la compétition, cet événement s’impose comme une véritable plateforme de révélation et de promotion des voix prometteuses de Côte d’Ivoire. Porté par la vision de transmission, d’éveil culturel et de valorisation des identités musicales locales, l’évènement a connu un franc succès à son apothéose le 16 mai dernier à l’Espace Tchiz d’Azito. C’est un projet artistique unique en son genre. Il vise à offrir aux jeunes talents tradi-modernes un cadre d’expression, d’apprentissage et de lancement de carrière. « Mon objectif est simple : transmettre ce que Dieu m’a donné et offrir une chance aux jeunes talents tradi-modernes de toutes les régions de la Côte d’Ivoire. Merci à tous ceux qui ont cru en cette première édition », a expliqué l’initiateur, Alain Djiz. Son concept “Je sais chanter” permet à la Côte d’Ivoire de bénéficier d’un nouveau levier de développement culturel, fondé sur le partage, la transmission et l’amour de la musique enracinée dans les traditions.
Par D.T