Enfin, une bonne nouvelle entoure le triste premier anniversaire du décès de la covid-19 de Manu Dibango. Malgré un conteste sanitaire toujours préoccupant, un documentaire et une réédition d’un ancien disque du chanteur, viennent lui rendre hommage ce 24 mars.
Il y a un an disparaissait à l\’âge de 86 ans, le saxophoniste camerounais Manu Dibango. En sa mémoire, un documentaire et un disque vinyle sont dévoilés ce mercredi 24 mars 2021. En mars 2020, le chanteur africain était la première célébrité mondiale victime du Covid-19. Un choc planétaire qui tranchait avec le dénuement de son enterrement, réalisé quelques jours plus tard dans le respect de la plus draconienne des réglementations sanitaires, en présence de seulement vingt intimes au cimetière Père-Lachaise en France.

Une année a passé et à cause de la pandémie mondiale, Manu Dibango n\’a toujours pas reçu l\’hommage populaire et international digne de son aura et de son œuvre. «Nous attendons la réouverture des salles de spectacles et des cinémas pour le faire », explique Claire Diboa, sa manageuse. « Nous nous préparons pour être prêts ce jour-là. Ce mercredi, nous vivrons le deuil en famille, mais c\’est difficile. Lui qui aimait tant les gens est parti presque tout seul », regrette-t-elle. Néanmoins, ce mercredi, ce triste anniversaire sera tout de même marqué par deux hommages. La diffusion en avant-première sur Internet d\’un documentaire inédit, ‘’Tonton Manu’’, et la réédition d\’un disque rare, ‘’Afrovision’’. « Les rééditions, c\’est Manu qui avait demandé que nous les fassions », indique son ancienne manageuse. Il y en aura d\’autres, étalées dans le temps, dont ‘’Cubafrica’’, qui ressortira en vinyle pour le Disquaire Day, les 12 juin et 17 juillet, en France, en Angleterre et aux Etats-Unis.

Le documentaire ‘’Tonton Manu’’ sera diffusé en avant-première, ce mercredi 24 mars 2021 à 20 heures sur le site Internet de ‘’La 25ème heure’’, dans le cadre du Festival du film de la diversité. Réalisé par Thierry Dechilly et Patrick Puzenat de 2013 à 2018, soit 98.713 km parcourus avec Manu Dibango, le film retrace le parcours de l’artiste de Paris à Londres, d\’Abidjan à New York, où il fut le premier Africain à jouer à l\’Apollo Theater, de son ancienne école de Saint-Calais, dans la Sarthe, aux Jeux Olympiques de Rio.
Adams T