Les plateformes numériques et créatives du continent africain devraient bénéficier de plus d\’investissements et de soutien financier. C’est ce qu’estime la Banque africaine de développement (BAD). Lors d’une rencontre virtuelle, autour du thème ‘’Le nouveau visage de la collaboration africaine’’, Chinelo Anohu, la directrice du Forum pour l\’investissement en Afrique de la BAD, a souligné l’engagement de son institution dans ce sens. Le groupe financier Afreximbank et la plateforme de streaming de films Netflix ont également participé à ce meeting.
Benedict Oramah, le PDG d\’Afreximbank, a déclaré que son organisation avait déjà créé un fonds de 500 millions de dollars en janvier 2020 pour aider à financer et à soutenir le secteur créatif africain et ses industries. Dean Garfield, vice-président des politiques publiques chez Netflix, a de son côté fait savoir que l\’infrastructure mise en place au niveau panafricain par le leader mondial du streaming pourrait permettre de relever certains des défis qui affectent la réalisation du potentiel créatif de l\’Afrique. Il a notamment évoqué le manque de protection de la propriété intellectuelle et la fragmentation des systèmes de paiement. La question du financement de la création du contenu africain demeure problématique. Certains spécialistes estiment qu’il est important que les créations africaines soient financées majoritairement par des institutions africaines, pour que les revenus générés restent en grande majorité sur le continent.

Par Adams T