A une semaine de l’élection du président de la confédération africaine de football (CAF) prévue pour le 12 mars prochain à Rabat au Maroc, les choses semblent mal se dessiner pour l’Ivoirien Jacques Anouma, candidat à ce poste. A en croire nos confrères du journal sportif français L’Equipe, Gianni Infantino, le président de la fédération internationale de football association (FIFA), pousse pour l\’élection du Sud-Africain Patrice Motsepe à la tête de la CAF.
Selon journal sportif L’Equipe, Gianni Infantino, le président de la FIFA souhaite que son candidat, Patrice Motsepe, devienne le boss du football africain. A cet effet, les journalistes croient savoir qu’un plan a été échafaudé le week-end dernier au Maroc pour que le Sud-africain soit seul candidat lors des élections le 12 mars. Le président de la FIFA, aurait pris sa baguette de chef d\’orchestre pour désigner le futur patron du football africain. Le journal révèle qu’à la fin du mois de février, le Suisse s’est lancé dans une longue tournée qui l’a conduit dans plusieurs africains. Notamment en Mauritanie, au Sénégal, au Rwanda, au Congo-Brazzaville, en République démocratique du Congo (RDC), au Maroc et au Mali. Des rendez-vous cruciaux qui lui ont notamment permis de promouvoir Patrice Motsepe, indiquent les journalistes. Ces derniers soulignent que certains candidats auraient accepté de se retirer de la course en échange des postes de vice-président du futur patron de la CAF et des responsabilités à la tête d’autres organes sportifs.

Selon le journaliste français, spécialiste du football africain, Hervé Penot, Jacques Anouma aurait refusé les propositions qui lui ont été faite en échange du retrait de sa candidature. Le confrère, qui dénonce une sorte de néo-colonialisme, explique que la manœuvre de Gianni viserait à prendre le contrôle des fédérations africaines. Selon lui, le Suisse veut s’assurer le soutien des 54 voix des fédérations nationales africaines de football lors de la prochaine élection à la tête de la FIFA.

La CAF compte 54 fédérations nationales, et dispose donc du plus gros réservoir de voix au congrès de la FIFA, devant l’UEFA (53), l’Asie (46) et la CONCACAF(la Confédération de football d\’Amérique du Nord, d\’Amérique centrale et des Caraïbes) (41). A en croire Hervé Penot, Gianni Infantino n’est pas certain de l’appui des fédérations nord-américaines, latino-américaines et surtout européennes. Par ailleurs, le journaliste souligne que le milliardaire sud-africain, qui est à la tête d’une cinquantaine de conseils d’administrations d’entreprises pourrait constituer un vrai pourvoyeur de fonds à la CAF. Car, la faitière du football africain a actuellement d’énormes difficultés financières.

Adams T