Agée aujourd’hui de 55 ans, la chanteuse ivoirienne Monique Séka, la reine de l’Afro-Zouk prépare ses 30 ans de carrière musicale. Un album et un concert marqueront cette célébration.
Monique Séka annonce son prochain retour sur la scène musicale ivoirienne et internationale. « Je suis en train de travailler sur un nouvel album qui va entamer la célébration de mes 30 ans de carrière qui aura lieu bientôt », a-t-elle révélé. C’était lors d’une autre célébration. Celle de son anniversaire de naissance, le 22 novembre dernier.
Elle précise que l’album sera comme d’habitude aux sonorités de l’Afro-Zouk, un rythme musical que l’artiste présente comme un brassage de plusieurs rythmes et de cultures. « A travers ce rythme musical, c’est un message de paix, d’union et de tolérance que je transmets au monde », dit-elle. La chanteuse ivoirienne ne cache pas ainsi sa fierté de voir ce rythme repris par de nombreux artistes sur le continent et à travers le monde.

L’autre fierté de cette grande dame de la musique africaine reste sa fille Caroline. Qui les traces de sa maman. Elle suit des études de musique et espère être professeur de la discipline. La chanteuse souligne que certaines personnes pensent que les étudiants en musique sont à la rue, alors que ce n’est pas vrai. « C’est une filière qui porte. J’ai déjà travaillé avec ma fille sur un single », indique-t-elle.

A 55 ans et après 30 ans de carrière, Monique Séka dit se sentir très bien et surtout elle a encore de l’énergie à revendre. A l’occasion des festivités de ses 30 ans de carrière sur la scène artistique, elle va le démontrer. « Dieu merci, je suis en bonne santé. C’est vrai qu’il y a l’âge mais tout se passe dans la tête. Moi, dans ma tête, je me dis que j’ai encore 28 ans », taquine-t-elle. Concernant les festivités de ses 30 ans de carrière en Côte d’Ivoire et à l’étranger, elle les conditionne à la reprise normale des activités la pandémie de la covid-19. En plein débat sur la promotion de la musique authentique ivoirienne, Monique Séka justifie son choix de l’Afro-Zouk : « Moi dans ma famille, il y a un peu de tout. Il y a des Abbey, des Attié, des Abidji, des Andô (Baoulé de la région de Prikro), des Antillais, des Européens, des Sénégalais, des Burkinabè, des Maliens, des Yorouba… C’est tout ça qui fait Monique Séka. Quand je suis arrivée à la musique, je me suis dit pourquoi ne pas associer toutes ces cultures qui sont dans ma famille. C’est ainsi que j’ai touché à tout et cela a donné l’Afro-Zouk ».
Adams T