Après le retrait de la candidature de la ministre sud-coréenne du Commerce Yoo Myung-hee pour la Direction générale de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), la voie est désormais libre pour la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala de prétendre au poste. Bonne nouvelle pour l’Afrique !
C’est depuis vendredi 5 février dernier que les choses avaient commencé à se décanter pour la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, candidate au poste de Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). En fait, candidate elle aussi au poste, la ministre sud-coréenne du Commerce Yoo Myung-hee a finalement renoncé. Dès lors, il ne restait plus à la Nigériane que l’obstacle américain. Car, il faut se le rappeler, l’Amérique de Donald Trump m’appréciait pas l’OMC et tout le monde savait qu’elle allait contrer la désignation de la Nigériane. Or, pour être DG de l’OMC, il faut nécessairement l’approbation des 164 pays membres. Après le renoncement de la Sud-Coréenne, l\’administration Biden a, dans la foulée, apporté «son soutien appuyé» à l’institution. Du coup, la voie est désormais libre pour la Nigériane Ngozi Okonjo-Iwea d’être nommée à la direction générale de l’organisation mondiale du commerce. Sa nomination officielle pourrait intervenir avant la prochaine réunion du Conseil général de l’OMC prévue le 1er mars prochain. En attendant, les Etats-Unis et les la Corée du Sud n’ont pas encore appelé clairement à voter pour l’ancienne ministre des finances du Nigeria.

Si tout venait à se confirmer, Mme Ngozi Okonjo-Iweala devrait être la première femme à la tête de l\’OMC et aussi la première Africaine. Et même si elle est certaine de diriger l’OMC à partir de mars prochain, la Nigériane garde la tête sur les épaules. Elle a déjà ses priorités. « L’OMC doit se concentrer sur la pandémie de Covid-19 et la reprise économique mondiale », a indiqué sa porte-parole.

Le processus de désignation d\’un successeur au Brésilien Roberto Azevedo, parti un an avant la fin de son mandat pour raisons familiales, est dans une impasse depuis l\’automne dernier. Avec la nomination d’une nouvelle direction générale, toutes les activités de l’Organisation mondiale du commerce allait pouvoir reprendre leurs cours normales.
Par Omar AK