Les chansons comme Pays-là est joli et Ils ont menti ont été de véritables voies d’entrée pour Amaral d’Afrik dans le monde du show-biz. C’était en 1995. Véritable chanteur à tubes, il vient de consigner ses réflexions sur notre société dans un nouveau chapitre de 12 leçons de sa carrière. Découverte !

Après un premier album qui l’a fait entrer dans le monde du show-biz par la grande porte, Amaral d’Afrique est de retour. Depuis le samedi 5 décembre 2020, il a publié son second album de 12 titres baptisé Le fou du roi. « C’est une appellation personnelle car le fou du roi, c’est moi », a déclaré le chanteur. Son œuvre de belle facture a été présentée exclusivement à la presse et un public choisi à l’Internat Night-Club à Yopougon, à l’ex Rue Princesse. Très bon chanteur, l’artiste est resté dans la même gamme que ses premières productions en élargissant, cette fois-ci, son registre. Ainsi, de la satire sociale comme le zouglou sait en faire, il évoque les thèmes de Dieu qu’il remercie. « Je suis en duo avec Dieu sur cet album. Dieu a toujours été avec moi », explique-t-il. Le chanteur invite également au courage et au don de soi pour soutenir les autres. « Tu dis que tu m’aimes et tu n’as même mon CD chez toi », regrette-t-il en substance dans une de ses chansons. Si l’on s’en tient aux dires de l’artiste et à son staff managérial, son nouvel album a été enregistré dans d’excellentes conditions. « J’ai travaillé dans de bonnes conditions avec des arrangeurs qui me connaissent bien », soutient Amaral. Sa belle écriture textuelle a été bien portée par la maturité de sa voix.

La bonne nouvelle, c’est que l’artiste a un nouvel encadrement technique avec notamment Arsène Okoi à la production. Ancien footballeur ivoirien, M. Okoi réside aux Etats-Unis et veut désormais apporter sa contribution dans le monde de la musique. Il a donc misé sur un cheval nommé Amaral. « Nous sommes fiers du résultat », se réjouit-il du produit fini. Les services d’Okoi n’ont pas lésiné sur les moyens pour mettre leur poulain sur de beaux auspices. Tenez, deux arrangeurs comme Cédric Cannavaro et Roch Arthur ont travaillé sur le nouvel opus. Qui comprend un featuring avec Tim du groupe Magic Diezel. L’œuvre a été masterisée dans un grand studio aux Etats-Unis. Pour bien positionner le nouvel album, cinq vidéos ont été mises en boite. Elles seront diffusées sur les chaines les plus significatives du pays et panafricaines. Les clips seront aussi disponibles sur Youtube avec deux versions française et anglaise. Tout est bien mis en œuvre pour permettre à Amiral d’Afrik d’amorcer une grande carrière avec Le fou du roi. Mais la permanente similitude vocale entre le jeune chanteur et Soum Bill, l’un des vétérans du zouglou demeure. « Soum Bill est mon idole. Nos voix se ressemblent. Ce n’est pas ma faute si mon timbre vocal est similaire à celui de Soum Bill », se défend Amaral d’Afrik.
Omar AK