Depuis le 1er décembre dernier, 20 filles vulnérables prennent des cours de couture et de gestion à l’établissement Momo Che Couture à la Riviera 2. Elles sont bénéficiaires d’un programme de formation de six mois initié par la styliste Momo Che en partenariat avec l’Unesco.

C’est dans ses nouveaux locaux de Cocody Riviera II à Abidjan que la styliste Momo Che a fait sa rentrée le 1er décembre 2020 pour le volet formation. Une vingtaine de filles (ou femmes) de tout niveau d’études apprennent le métier de la couture dans l’Etablissement Momo Che Couture. BTS, licence ou ingénieur pour certaines et CE, CM ou 5è pour d’autres, les apprenantes sont issues de divers milieux. Elles veulent améliorer leur situation sociale actuelle ou assouvir leur passion pour les métiers du vêtement. En partenariat avec l’UNESCO, Momo Che Couture leur donnera une formation taillée sur mesure pendant 6 mois. Sous la superfinition de la couturière Momo Che elle-même, deux formateurs se chargent des cours théoriques et pratiques. « Je profite de cette rentrée pour remercier l’UNESCO qui nous donne l’opportunité de sortir ces jeunes dames de la précarité », a dit Momo avant d’ajouter : « Mon rêve de partager et en formant les autres, je partage mon expérience ».

En fait, l’Etablissement Momo Che Couture a signé un partenariat de service avec l’UNESCO dans le cadre de la mise en œuvre d’un Programme de Consolidation de la Paix en Côte d’Ivoire. Le Programme concerne 20 jeunes filles vulnérables du District d’Abidjan. Elles bénéficieront d’une formation en technique de couture et en gestion durant une période de 6 mois afin de pouvoir accéder à une autonomie financière et un épanouissement social.

Méticuleuse jusqu’aux ongles, l’hôte des stagiaires a organisé cette rentrée autour d’un petit évènement avec cocktail. Après les présentations d’usage des nouvelles élèves, la responsable de l’établissement et son assistant leur ont remis des kits contenant du matériel de base pour l’apprentissage. Il s’agit notamment du mètre ruban, de l’équerre, de la paire de ciseaux, d’un rouleau de fil, d’une aiguille… et d’une étoffe. Chaque formateur a aussi reçu son lot de matériel didactique afférant à la couture. Pour obtenir des résultats efficients, Momo Che a également équipé son école de machines à coudre industrielles de dernière génération. « Ayez une vision claire de ce pour quoi vous êtes là. Le métier la couture demande beaucoup de patience et vous me l’avez démontré ce matin. A la base toutes les femmes sont responsables. Mais si vous n’êtes pas amoureuse de votre métier, vous ne pourrez rien obtenir. J’espère qu’on fera bon chemin ensemble et on apprendra ensemble. On est en train de reconstruire une nouvelle famille. Qui grandira dans un climat de paix, de cohésion et de réconciliation », espère la fondatrice de l’établissement Momo Che Couture.
Par Omar AK