Roger Gobéa, très tôt ne pouvait échapper à son destin de chanteur. Son père, sa mère, ses sœurs (GG Léopoldine, Tiane) ayant tous plus ou moins fait carrière dans la musique. A 09 ans, il intègre une chorale où il apprend à chanter avant d\’être coaché par feu Marcellin Yacé (son beau-frère) pour le concours Vacances Culture à 13 ans, où il se classera finaliste. Suivront d\’autres concours de renoms tels \”Podium\”, \”Cocody Rock Stars\”, \”Marlboro Rocking\”. Mais depuis la sortie de \”Je t\’aimerais Jésus\”, il y\’a 11ans, Roger Gobéa observe un silence que nous avons réussi à rompre à travers cet entretien.
Roger Gobéa, peux-tu nous rappeler ta discographie ?
J\’en ai quatre (04) albums. Il s\’agit de \”Behi\” (1997),\”Madr\’africa\” (2000),\”Famille\” (2003) et \”Je t\’aime trop Jésus\” (2009).

Pourquoi depuis 11 ans n\’as-tu pas sorti d\’œuvre ?
Cela est dû au manque de producteur. On n\’en trouve rarement pour le genre que je fais.
On pourrait aussi penser à un manque d\’inspiration de ta part ?
-Nooooon jamais ! Si tu savais (rire) ! J\’en ai des tonnes. J\’ai dans mon répertoire des chansons avec lesquelles je pourrais enregistrer 10 (dix) albums de 10 (dix) titres. Et ça n\’en finit pas. Je me suis, ces derniers temps, beaucoup penché sur les arrangements d\’artistes. En attendant que les choses reprennent à mon niveau, c’est tout.
Ok! Que nous prépares-tu?
Une révolution musicale ivoirienne et même africaine, je te promets !
Wahou !
Oui crois-moi!
En fait, j\’aimerais dans un premier temps lancer un single avant l\’album d\’au moins 10 (dix) titres. Et je suis en quête de sponsors pour tout finaliser.
Quelle est ton ambition ?
Je rêve d\’un sursaut musical ivoirien au plan mondial. On doit retrouver notre place de leader en Afrique, comme au temps des Ernesto Djédjé, Lougah François et autres. Oui nous étions la plaque tournante de la musique africaine. C’est vraiment mon souci.
Ton single est dans quel style musical ?
C’est de la World music comme d\’habitude, mais à forte coloration dance music. C\’est chanté en langue africaine, le bété. Une partie en français et la majeure partie en bété.
Qui en est l\’arrangeur ?
Roger Gobéa himself! Et cette fois, c\’est très très bien ainsi. Car avec cette somme d\’expériences acquises depuis mes débuts, il le fallait.
Enfin, où enregistres-tu?
Chez moi, dans mon Home studio. Mais j\’envisage de le perfectionner ailleurs, avec le soutien de futurs partenaires.
Une collaboration de ABD Freeman