Organisé en édition très limitée du 27 au 29 octobre 2020, le Festival de Cannes en France a sauvé sa saison par un Spécial Cannes 2020. Où la seule Palme d’or décernée est allée au film « I am afraid to forget your face » de l’égyptien Sameh Alaa. Une première !
C’est le jeudi 29 octobre dernier sur La Croisette que la Palme d’or du meilleur court-métrage de la 73ème édition du plus grand festival de cinéma du monde a été attribuée. Le film I am afraid to forget your face de l’égyptien Sameh Alaa est l’heureux lauréat. Le rendez-vous incontournable du 7è art avait annulé son habituelle manifestation de mai en raison de la pandémie de coronavirus. Le prix de Sameh Alaa a donc clôturé une édition symbolique et éphémère. Elle s’est tenue seulement en trois jours, au cours de laquelle ont été projetés quatre films de sa sélection officielle et les projets de la Ciné fondation, la section dédiée aux écoles de cinéma.

La sélection officielle de ce mini festival Spécial Cannes 2020 était composée de 56 films. Le Jury des 11 courts métrages en compétition comprenait des noms célèbres comme Damien Bonnard, Rachid Bouchareb, Claire Burger, Charles Gillibert, Dea Kulumbegashvili et Céline Sallette. Ce sont ces jurés qui ont consacré à l’unanimité \”I am Afraid to Forget Your Face\” de 15 minutes de Sameh Alaa.
Basé au Caire et à Bruxelles, le réalisateur a aussi signé les courts métrages The Bread, Shadow, Yun Yu, Le Steak de Tante Margaux... Le film primé raconte l’histoire d’Adam qui, après une séparation de 82 jours, parcourt une route difficile pour retrouver la personne qu\’il aime, quoi qu\’il arrive. C’est une première pour un film égyptien de remporter la Palme d’or du court-métrage sur La Croisette.

Il s’ajoute à celui décroché le mercredi dernier par Cat dog, un film de 20 minutes d’Ashmita Guha Neogi, étudiante à l’Institut indien du cinéma et de la télévision (FTII). Son court-métrage dévoile une relation entre deux frères confrontés à une séparation dans leur enfance, et qui a remporté le prix principal de la Ciné fondation.
À cette occasion spéciale du Festival de cannes, le grand public a remplacé les journalistes et critiques accrédités, car ces séances, où le port d’un masque et une distance de sécurité étaient obligatoires, étaient ouvertes à toute personne ayant fait une réservation préalable, via Internet et gratuitement.
Omar A.K