Toujours égal à lui-même, Paul Madys exhorte les hommes politiques de tous bords à « arrêtez, ne détruisez pas à mon pays ».
A l’approche de l’élection présidentielle, Paul Mady’s martèle à nouveau ce même message, qu’il véhicule depuis quelques années déjà. Depuis quelques semaines, il s’associe à différentes initiatives en faveur des élections apaisées en Côte d’ivoire. A chacune de ses prestations, le public semble adhérer pleinement à son message de paix. En début du mois de septembre, il l’a démontré à la salle Anoumabo du palais de la culture de Treichville de Treichville. Invité au giga meeting de célébration de la paix par la coalition républicaine pour la défense de la paix (Crdp), l’artiste a électrisé plus de 5000 spectateurs. En chœur, les milliers de jeunes issus de différents partis politiques et mouvements de la société civile, ont repris son fameux titre « Mon pays ». Il a fallu l’intervention des organisateurs pour que le public daigne le laisser quitter la scène. Le week-end dernier, l’ex membre du collectif des artistes patriotes était à la place CP1 à Yopougon, pour parler de paix aux jeunes. Quelques mois plutôt, il a pris son bâton de pèlerin pour « Une marche de la paix ». Ceci, afin d’« interpeller les ivoiriens et plus spécifiquement les acteurs politiques pour des élections apaisées et préserver la paix » explique-t-il. Dans une initiative commune avec Boklay et Famian Jay Rico intitulée « Ma voix, mais pas ma vie », il a relié à pieds, pendant 25 jours, la distance Abidjan-Korhogo soit 70O km. A travers cette marche, « Nous disons halte aux violences électorales. La Côte d’ivoire doit demeurer un havre de paix » souligne-t-il. Avec ses compagnons, il a également porté ce message aux populations des villes symboles de Yamoussoukro (ville natale du président Houphouët-Boigny) et de Bouaké (ancienne capitale de la rébellion). Avec cette nouvelle initiative de soutien à la société civile éprise de paix, Paul Madys entend attirer l’attention des uns et des autres que « si la Côte d’ivoire brûle, nous brûlons tous, car nous n’avons qu’un seul pays ».
Adams T