Une cérémonie commémorative de la disparition du journaliste français de Radio France Internationale (RFI), Jean Hélène, s’est tenue ce jeudi 26 octobre à la Maison de la Presse à Abidjan.
Dépôt de fleurs à l’endroit où Jean Hélène, journaliste à Radio France Internationale (Rfi), a rendu l’âme le 21 octobre 2003 précédé d’une cérémonie d’hommages avec le message du gouvernement, des témoignages de proches collaborateurs et d’une marche silencieuse. C’est ainsi que l’Association de journalistes de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (Apeci) a tenu à perpétuer le souvenir de Christian Baldensperger, Jean Hélène, assassiné par un policier ivoirien, il y a 20 ans.
Pour la présidente de l’Apeci, M’ma Camara, principale initiatrice de cette cérémonie, « 20 ans après ce tragique événement, il s’agit aujourd’hui d’inviter les pouvoirs publics à garantir la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur travail ». Et reconnaitre les efforts des actuels tenants du pouvoir pour que le métier de journaliste s’exerce en toute sécurité et liberté. Le ministre de la Communication, président de cette cérémonie, a exprimé la volonté du gouvernement de veiller et de continuer à garantir un cadre de travail sécurisé aux journalistes. Dépêché à Abidjan pour cette commémoration, Daniel Socle, représentant RFI, ex employeur du journaliste assassiné, a dressé un sombre tableau de journalistes assassinés. 36 déjà pour cette seule année 2023. Avant d’appeler à plus de responsabilité, les pouvoirs publics.
Mort assassiné en octobre 2003, Jean Hélène était le correspondant de radio France Internationale à Abidjan. Il avait 50 ans.
CK