Débutée vendredi 12 août 2022 par une conférence-débat au foyer des jeunes de Marcory, la deuxième édition du festival Wè de Marcory (Festiwem), a fermé ses portes dimanche 14 août 2022 au stade Konan Raphaël. Occasion donnée au Commissaire général Olivier Yro, de présenter au monde entier, tout le riche patrimoine culturel des peuples Wè.
Comme l’année dernière, la deuxième édition du Festival Wè de Marcory (Festiwem) a ouvert ses portes au foyer des jeunes de la commune de Marcory le 12 août 2022. Trois panels, présentés par trois grandes figures de l’ergonomie culturelle des peuples Wè, ont été organisés autour du thème principal marquant la deuxième édition de ce festival : « Traditions et Environnement ».
Si le premier panel de cette série des réflexions a été brillamment exposé par l’ingénieur culturel, Dr Alain Tailly avec pour sous-thème : « Célébration d’un centenaire en pays Wê», les deux autres panels, en l’occurrence : « La place de la musique dans la préservation de la culture Wè : cas du Glah » et « Tourisme culturel et développement communautaire, quel impact pour la cohésion sociale ? », ont été respectivement exposés par Dr Bassirima Koné, Maître Assistant de conférence à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody et M. Hyppolite Kouadio, expert à Côte d’Ivoire Tourisme (CIT).
Parmi les nombreuses personnes venues de partout pour prendre part à cette conférence-débat en ouverture de cette deuxième édition de Festiwem, l’on pouvait voir entre autres dans la salle, la présence très remarquée de l’ex-ministre d’Etat Angèle Gnonsoa auprès de qui l’on pouvait également apercevoir la professeure d’université Joséphine Wandja Guidy.
Après cette première partie de la première journée en ouverture du Festiwem et consacrée à la conférence-débat autour du thème : « Traditions et Environnement », toute la délégation s’est ensuite déportée au stade Konan Raphael de Marcory-Sicogi pour la coupure officielle du ruban et découvrir les saveurs gastronomiques, chorégraphiques, musicales et artisanales.
Cet acte solennel a été posé par le patron de la cérémonie, l’ancien ministre d’Etat Emile Constant Bombet, par ailleurs membre du Collège des Doyens des cadres du Guémon et du Cavally. Il était accompagné d’une forte délégation composée de l’ancienne ministre d’Etat Angèle Gnonsoa, l’ex-ministre Hubert Oulaï, Mme Guidy Wandja, Joseph Guy Monsio, René Tahou, Chef central des Wè de Marcory et bien d’autres cadres et doyens de la même région.
Après les civilités traditionnelles d’usage, le Commissaire général du Festiwem Olivier Yro, s’est d’abord félicité de la tenue de cette deuxième édition du Festiwem avant de se dire fier de l’appui qu’il a reçu du député-maire de Marcory Raoul Aby, de la ministre de la Culture et de la Francophonie Françoise Remarck ainsi que de tous les cadres et doyens de sa région d’origine. En fait, le Guémon et le Cavally lui ont fait l’insigne honneur de rehausser l’image de marque du Festiwem par leur présence effective et leurs bénédictions.
Quant à la représentante du député-maire de Marcory et président de cette deuxième édition du Festiwem, Mme Fauquemberg Epse Amoakon a d’abord reconnu tout le dynamisme du Commissaire général Olivier Yro avant de lui donner par la suite et au nom du député-maire Aby Raoul, tout le soutien qu’il désire pour les éditions à venir. L’ex-ministre d’Etat Emile Constant Bombet s’est fortement réjoui de l’avènement de ce festival qui vient enrichir tout le patrimoine culturel ivoirien et a encouragé les initiateurs. Car, a-t-il précisé, « vous n’êtes solides que lorsque vous vous adossez sur votre culture ».
Pour le représentant de Françoise Remarck, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Mark Jossen Koffi, il a reconnu que le Festiwem vient répondre aux préoccupations de la ministre concernant sa politique de valorisation de la culture ivoirienne dans chacune des localités des régions du pays. L’ambition étant alors de faire du tourisme ivoirien un véritable pôle touristique de première destination sur le continent africain. C’est pourquoi il a insisté en laissant savoir que le Festiwem est pour le ministère, un instrument à saisir et à entretenir pour une mise en évidence de cette politique.
Après toutes ces civilités des officiels, place a été laissée au show-party. Un grand moment de réjouissance au cours duquel, les festivaliers venus nombreux et de toute part, ont apprécié la prestation des Glaé venus de Guéhouo et de Tiagnini (Bangolo) ainsi que celle des chansonniers. Les artistes tradi-modernes Blé Tindé, Belier Blanc, Guetro de Bahibly, Guy de l’Ouest, Cissé de Guitrozon, Simplo de Seba…
Au total, durant trois jours, Marcory a vécu un événement grandeur nature non seulement en termes de qualité d’éminentes identités remarquables sollicitées pour animer des conférences publiques mais aussi, de hautes personnalités politiques et des chefs traditionnels qui ont béni cette initiative. Rendez-vous est pris donc pour l’année prochaine.
Par SerCom